Les résultats de nos ventes aux enchères

Lot 29 : 38000 €

Vente Collections & Successions de Belgique du 19-03-2020

Chine, période République (1912-1949)
Paire de grands vases tianqiuping en porcelaine polychrome, aux neuf pêches de longévité décorés également, en miroir, de branches fleuries et de chauves-souris en vol
Marque Qianlong apocryphe en bleu sous couverte
H: +/- 55 cm (hors socles en bois sculpté)

Lot 7 : 6500 €

Vente Tableaux & Objets d'Art du 29-04-2024

Attribué à Johann Baptist I VON LAMPI (1751-1830) 
Portrait de Paul 1er, Tsar de Russie
Huile sur toile
71,5 x 57 cm
(œuvre rentoilée, ancienne restauration)

Lot 473 : 5600 €

Vente Vente 13 du 21-06-2009

Astérix : Astérix et les Goths, édition originale cartonnée française de 1963 (Pilote, 7 titres). Très rare. Proche de l'état neuf.

Lot 17 : 20000 €

Vente Art Made in Belgium du 30-11-2021

Berlinde DE BRUYCKERE (1964)
Romeu 'my deer' VI, 2010
Assemblage (cire, résine époxy, ficelle)
92 x 30 x 14 cm
Provenance:
- Galerie Hauser and Wirth, Zürich
- Collection privée, USA
- Collection privée, Luxembourg

Exposition: Zurich, Galerie Hauser & Wirth, Berlinde De Bruyckere, 2010 (reproduit au catalogue p.125)

Bibliographie: C. Lamarche, Berlinde De Brucyckere, Milan 2012 (illustré en couleur sp)

Lot 111 : 5800 €

Vente Art Made in Belgium du 30-11-2021

Luc PEIRE (1916-1994)
Composition, 1955
Encre et gouache sur papier collé sur un support papier
Signé et daté en bas à droite : "Peire, 55"
Dédicacé, contresigné, et daté au dos : "à Charles Bernard, ami des peintres, avec toute ma considération, Peire, 15-XII-1955"
27 x 35 cm pour le dessin; 35 x 40 cm support compris
Provenance: album amicorum remis à Charles Bernard en décembre 1955 par le Conseil National Belge des Arts Plastiques, à l'occasion de ses 80 ans.

Lot 74 : 30000 €

Vente SIECLES CLASSIQUES ET NUMISMATIQUE du 27-06-2017

- Pendule au chasseur amérindien
Elle représente un chasseur amérindien en bronze à patine brune vêtu d'un pagne, armé d'un arc et coiffé de grandes plumes, il est assis sur une nef en bronze. La partie inférieure de la pendule est décorée d'un bas relief en bronze doré figurant des enfants indigènes négociant des denrées,
Bronze ciselé et doré,
Signée sur l'émail "ROCQUET à Paris",
Un éclat à l'émail,
H: 55 cm ; L: 42 cm ; P: 15 cm.

A la suite de la "pendule à la négresse enturbannée" livrée pour Marie-Antoinette à Versailles en 1784, et de la littérature des Lumières autour de la découverte du Nouveau Monde, la mode des "pendules au nègre" s'est développée à la fin du XVIII ème et au début du XIX ème siècle. Notre pendule est un parfait exemple de ce goût raffiné pour l'exotisme, par son iconographie et la qualité de sa ciselure.

Des exemples similaires sont repris dans E. Nieheuser, op cit. p. 159 (Musée François Duesberg, Mons) et Tardy, La pendule française, Tome II, Paris, 1981, p. 244.

 

Lot 135 : 22000 €

Vente Vente 32 spéciale 75e anniversaire de Spirou à Charleroi du 06-10-2013

Spirou : Vente avec faculté. Reliures éditeur n°9 à 50 (lots n°62 à 103). Le prix de départ sera égal à la somme des lots à la pièce (si un lot n'est pas vendu, il sera calculé au prix de réserve). Si une enchère supérieure est proposée, les reliures 9 à 50 seront vendues en 1 lot.

Lot 519 : 8500 €

Vente Vente 45 du 05-06-2016

Roba : Boule et Bill, illustration à l'encre de Chine et aquarelle représentant le héros et son cocker jouant à saute-mouton. Ce dessin est réalisé entre la parution des gags hebdomadaires n°70 et 121. Signée, dédicacée et datée 1962. Dimensions : 14,5 x 16.

Lot 100 : 160000 €

Vente Horlogerie, Joaillerie, Bijoux de créateurs du 19-06-2023

CARTIER Paris
Broche Cartier en platine dans laquelle est suspendu un cristal d’émeraude colombienne vert transparent d’environ 75 carats, à quatre côtés, taillé en forme trapèze dont un côté en arc-de-cercle, le tout aux angles adoucis gravés sur les bords de chevrons entre deux lignes de croix convexes. L’émeraude mobile, gravée de motifs floraux particulièrement bien exécutés et de type moghol, est protégée par un entourage d’env. 3,20 ct. de diamants naturels taille old European et huit taille rose. L’ensemble est surmonté d’un diamant naturel taille old European d’env. 1,95 ct. (couleur H-I, pureté VVS, fluorescence bleue faible). Ajout postérieur d’une épingle en or blanc 18k (750 millièmes). Le bijou est accompagné du rapport d’identification de l’IGI Anvers, n° F4J00886, daté du 28 février 2008. Inscription : « Cartier Paris Déposé »
Dimensions de l’émeraude : env. 39,7 x 28,6 x 10,8 mm.
Dimensions de la broche : env. 5,5 x 5 cm.
Poids brut : 31,1 g.

Note de l’expert :
Le bijou qui vous est présenté ici est exceptionnel de par les matières employées et l’art joaillier qu’il représente. Une émeraude gravée de cette taille nécessite le geste sûr de celui qui prendra la responsabilité de lui donner forme et décor. Francesca Brickell Cartier, descendante de la lignée de la famille des grands joailliers, nous livre un des secrets pour une réussite complète de cet acte de grande précision. La Maison Cartier octroyait deux jours de congés à celui qui était désigné à cette tâche, pour lui permettre d’entreprendre son travail avec sérénité :
“The act of mounting large, fragile emeralds by fallible human hand was fraught with difficulties. The craftsman selected for the task had to apply exactly the right amount of pressure of each platinum claw that would hold the gemstones in place. Too much pressure and the emerald might well break; too little and any subsequent movement of the emerald might start a cleavage flaw. For such an intense task, Jacques (Cartier) would give the chosen craftsman two days off work before beginning the job to ensure he was totally relaxed. They couldn’t risk a trembling hand.”
Cartier Brickell F., The untold story of the family behind the jewelry empire : The Cartiers, New York, 2021, p. 293-294.

Si l’influence indienne est très présente dans la taille de cette émeraude, son origine est bien colombienne comme l’atteste le rapport de l’Institut Gemmologique International. Nous sommes ici face à un témoin de l’histoire du commerce des pierres qui a vu le jour au XVIe siècle. Plusieurs mines sont découvertes et exploitées par les Espagnols : Chivor en 1537, Muzo vers 1550 avec le travail de la mine de Tequendama à partir de 1594 et Coscuez en 1646. La couronne espagnole pousse à la productivité des mines car elle perçoit la dîme sur un cinquième des pierres qui parviendront du Nouveau Monde. C’est alors que les Portugais prennent en main le commerce international entre l’Europe et les comptoirs lointains notamment en Inde, comme celui de Goa ou encore de Diu. Les grandes émeraudes utilisées en Inde viennent effectivement depuis le XVIe siècle de Colombie et elles étaient le plus souvent taillées en table à six côtés ou respectant la forme du cristal d’origine pour en garder le meilleur poids. Celle du bijou que nous vous présentons ici n’y fait pas exception.

Jacques Cartier part en Inde en 1911 et en revient en 1912 pour les perles tout d’abord mais également pour les gemmes et les bijoux orientaux. Mais c’est surtout Louis, alors directeur artistique, qui est à la recherche de nouvelles influences par une érudition remarquable, en étudiant les matières, les formes et les volumes de ces productions lointaines. La Maison va réussir à moderniser les bijoux des grandes familles indiennes en utilisant leurs pierres historiques notamment dans des formes en platine et également importer des émeraudes gravées mogholes.
Cartier et les émeraudes gravées, une grande histoire et une audace importées en Europe qui vont marquer l’Histoire de la Haute Joaillerie du début du XXe siècle, quand bien des orfèvres étaient frileux dans les années 1920. Cette période voit quelques-unes des plus belles pièces sortir des ateliers parisiens, tel le bijou vendu par Millon Belgique, signé Cartier Paris.

Ecker H. et alii, ss dir., Cartier et les Arts de l’Islam, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 2021. Giuliani G. et alii, La route des émeraudes anciennes, dans Pour la science, 277, Paris, 2000. Rudoe J., Cartier, British Museum, Londres, 1997.

Lot 14 : 180000 €

Vente 15 Pierres d'exception du 22-09-2021

Remarquable diamant de 5,15 ct., couleur D, pureté VVS2, taille émeraude. Si l'on cherche à s'approcher de la perfection, ce diamant en est un excellent moyen. Tout y est beau ! Sa taille est idéale pour refléter la lumière et le spectre de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel qui la composent. Sa couleur est la plus haute dans le classement des couleurs du diamant. D de Diamant, tout est dit. La taille émeraude n'est pas choisie par hasard, c'est la forme qui permet de mettre en avant les plus belles puretés. Pourquoi ? Parce que la moindre inclusion un peu problématique anéantirait la pierre sur la roue du polisseur. S'il fallait encore un critère d'excellence, la fluorescence. Celle-ci se révèle très faible, c'est parfait. Comment mettre une telle pierre en valeur? Avec deux fois rien car elle se suffit à elle-même. Un simple anneau et un sertissage presque invisible, ou comme élément central dans une création majestueuse, et toutes les peaux, des plus claires aux plus foncées, révèleront la beauté de la pierre. Ce diamant est accompagné d'un certificat GIA du 7 avril 2021.
GIA natural diamond grading report : 2211579611.
Inscription : GIA 2211579611
Dimensions : 10.79 x 9.33 x 6.27 mm.

Lot 296 : 22000 €

Vente Joaillerie et Horlogerie du 01-12-2021

Bague en or blanc 18k (750 millièmes) produisant un étonnant trompe-l'oeil en diamant grâce à la parfaite juxtaposition de neuf diamants de tailles fantaisies donnant l'impression d'un très gros diamant taille émeraude. Cette bague est le résultat d'une taille parfaite des diamants et de leur emboitement avec une précision à couper le souffle. C'est novateur et c'est surtout rare de trouver une composition aussi incroyablement précise ! Les épaules sont ornées de diamants taille baguette. Rapport HKD indiquant que les diamants sont de pureté VVS et de couleur F à G. 
Tour de doigt : 54-55
Poids brut : 12,2 g. 

Lot 75 : 100000 €

Vente BANDES DESSINEES du 08-12-2024

Hergé : NEUJEAN (1923 - 2018) : Le monument Tintin et Milou en pieds, sculpture en bronze selon la technique dite « à la cire perdue », 1976, n°HC 1/1, 186 cm (avec socle), cachet de la fonderie Pinella de Andreïs et Figli à Milan sur la tranche du socle, signée Neujean Nat.

En 1947, «Les Amitiés Belgo - Françaises» firent appel à Nat Neujean pour réaliser un buste d'André Malraux. Connaissant l'admiration de Malraux pour Tintin, l'Ambassade de France conseilla à Neujean de se rendre chez Hergé. C'est à partir de cette date que se nouera entre le sculpteur et Hergé une amitié réciproque. Vers 1951, Hergé et les Editions du Lombard eurent l'idée de commercialiser des figurines en vinyle des personnages de Tintin avec la société de jouets pour enfants MIRIM. Ils proposèrent à Nat Neujean de réaliser les modèles en plâtre. A partir de dessins qu'Hergé lui avait fournis et après de nombreuses entrevues, Nat Neujean modela la première sculpture de Tintin de 20 cm de haut. Le père de Tintin et Milou fut très surpris du résultat : il découvrait pour la première fois son héros en trois dimensions ! Peu de temps après, Hergé commanda à Nat Neujean un buste de Tintin de 40 cm de haut, taillé en pierre de France. Celui-ci trônera fièrement sur le bureau d'Hergé à partir de 1954. En 1958 toujours à la demande d'Hergé, Nat Neujean réalisa son portrait en bronze.
En 1975, à l'occasion du 30e anniversaire du Journal Tintin, Raymond Leblanc (Directeur des Éditions du Lombard) et Guy Dessicy (Publiart) ont l'idée de faire une surprise de taille à Hergé : une statue en pied de Tintin et Milou de plus d'un mètre quatre-vingt ! Et c'est tout naturellement que sa réalisation fut confiée à Nat Neujean. Un mois sera nécessaire à Neujean pour réaliser l'œuvre finale de 180 cm de haut. Quant à Milou l'entreprise fut plus complexe, le modèle (le chien d'Alain Baran, secrétaire particulier d'Hergé) ne se montra pas très docile, mais Neujean tenait à avoir un vrai chien en face de lui, afin de donner à Milou une touche plus personnelle. Le compagnon de Tintin sera placé à côté de lui, mais tournera le dos à son maître témoignant de sa propre existence et de son indépendance. Le monument fut inauguré le 29 septembre 1976, en présence d'Hergé et de Nat Neujean, au parc du Wolvendael à Uccle. Après plusieurs tentatives de vol et de dégradations, le monument fut placé en lieu sûr au Centre Culturel d'Uccle, où l'œuvre peut toujours être admirée aujourd'hui.
Nat NEUJEAN (de son vrai nom Nathanaël Neuman) est né à Anvers le 5 janvier 1923 et décédé à Bruxelles le 4 février 2018. À 14 ans, il occupe un atelier à Anvers où il s'initie à la sculpture. Il est accepté comme élève libre à l'Académie des Beaux-Arts de cette ville, durant les années 1939 à 1942. En 1942, les autorités allemandes exigent l'expulsion des étudiants belges d'origine juive des lieux d'enseignement. Nat Neujean quitte Anvers et réside à Bruxelles où il travaille tout en vivant dans la clandestinité. Il prend, sur les conseils d'un ami résistant, le nom de Neujean. Après la guerre, il s'établit à Paris pendant les années 1946 et 1947, puis retourne à Bruxelles où il s'installe définitivement. C'est de cette époque que datent ses premières commandes et ses premiers portraits, parmi lesquels ceux d'Hergé, André Malraux et Ben Gourion. Fortement éprouvé par les horreurs de la deuxième guerre mondiale, il commence les études préliminaires à «la Mémoire de la Déportation» à laquelle il consacrera une grande partie de son œuvre. Les victimes de l'Holocauste resteront omniprésentes dans son travail, offrant une image bouleversante de ces figures fantomatiques, destinées à la destruction totale. Une première exposition à New York en 1964 est suivie d'une rétrospective au Musée des Beaux-Arts de Boston et d'une invitation à enseigner comme professeur étranger à la Fine Art School de l'Université de Boston. Par la suite, les sculptures de Nat Neujean seront exposées tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle au travers les États-Unis, le Canada et l’Australie. La Belgique, les Pays-Bas, la France, l'Italie et l'Angleterre lui ont aussi consacré à de nombreuses reprises des expositions. Neujean est reconnu également comme portraitiste de personnalités tels que Paul Delvaux, Robert Schuman, Trammell Crow, Frank Stanton (Président de la Croix Rouge), Giacomo Manzu ou Henri Moore. Il est élu membre de l'Académie Royale de Belgique en 1972, et directeur de sa classe en 1978. Il est élu membre correspondant de l'Accademia Nazionale di San Luca di Roma en 1995. Nat Neujean travailla depuis 1955 exclusivement avec la Fonderie De Andreis à Milan.

 

Lot 147 : 19000 €

Vente Civilisations extra-occidentales du 27-11-2018

Tabarzine Hache signée et datée en acier bronzé, le fer de belle qualité est à décor ciselé de canards volants dans un paysage boisé, la section carrée à décor d'une biche sur une face, d'un lapin sur l'autre, le croc orné d'un lièvre bondissant. Le dessous du fer est signé "Amal loft Ali" et daté 1152 de l'Hegire, et entièrement ciselé d'un décor de perroquet et de fleurs. Chaque compartiment est entouré d'une frise d'arabesques spiralées incrustée d'or. Le manche est à section ronde damasquiné d'or sur trois tronçons.
Iran, ou Inde, 1738-39
L. 60 cm

A  Ceremonial chiselled and gold-overlaid steel saddle-axe, Persia or Iran, 1152AH/AD1738-39, signed ‘amal LOFT ALI 

Références : 
une hache de la même année, du même artisan, signée et datée est conservée à la Wallace Collection, inv. n°0A 1550.

Lot 40 : 6200 €

Vente SIECLES CLASSIQUES ET NUMISMATIQUE du 27-06-2017

Ecole FRANÇAISE du XVII ème siècle Atelier d'Adam-François VAN DER MEULEN (1632 - 1690)
Louis XIV et son armée devant la ville de Béthune
Huile sur toile,
 

Lot 262 : 14000 €

Vente BIJOUX & PIERRES PRECIEUSES du 06-05-2019

RARE ET EXCEPTIONNEL
Tanzanite exceptionnelle tant par sa taille que par sa couleur. 
Poids brut : 24,40 ct
Dimensions : 22,65 x 15,15 x 10,71 mm 
 
Note de l’expert : Cette tanzanite est vraiment remarquable et de qualité de très haute joaillerie. Son trichroïsme très marqué, c’est-à-dire qu’elle passe du bleu royal, au violet intense et au bordeaux lumineux. La taille est parfaite et les facettes révèlent la brillance interne et ses reflets si particuliers ! Seuls les grands amateurs de pierres précieuses connaissent bien cette pierre qui est finalement connue depuis peu, comparativement aux diamant, saphir ou émeraude. Elle a été découverte en Tanzanie dans les années 1950 et commercialisée à la fin des années 1960. On la trouve sur une surface de 10 km2 ce qui rend cette pierre plus rare que le diamant !