Les résultats de nos ventes aux enchères

Lot 64 : 15000 €

Vente Vente 31 + 64 Jouets de collection du 15-09-2013

Vichy Tri-Boulet (France) : Clown automate sur son échelle animé par un mouvement d'horlogerie avec boîte à musique dans le socle (80 cm). Fabrication fin XIXe siècle. Très bon état de fonctionnement. C'est en 1862 que Gustave Vichy et son père Antoine érigent l'atelier "Vichy et Compagnie" spécialisé dans la fabrication d'horloges et objets similaires. Après le décès de son père, Gustave reprend en main l'atelier et s'installe dans le Quartier du Marais. En 1893 son fils Henry prend la direction de l'atelier. La même année Gustave et Henry exposent à l'Exposition Universelle de Chicago alors que Gustave devient Président de la Chambre Syndicale des Fabricants de Jouets et de Jeux. Sous la direction d'Henry des mécanismes du phonographe Lioret sont incorporés aux automates ce qui leur permet de parler et même chanter. Après la mort d'Henry, c'est Auguste Triboulet, premier maître-ouvrier à la maison Vichy, qui continue les activités de la société pour finalement vendre l'atelier en 1930 à J.A.F. ("Les Automates à Liège - Espaces-Rencontre du Crédit à l'Industrie - 5 mars au 29 mai 1994", Liège, Patrick Leveaux Organisation, Collection Christian Bailly, Fondation Art Expo, 1994, in 4 brochage d'édition, p. 21-22). Voir une vidéo de l'automate en action sur Youtube : http://youtu.be/ATsZCsDlrrk

Lot 274 : 23500 €

Vente Collections belges et luxembourgeoises du 10-09-2020

Anto CARTE (1886-1954)
Allégories
Suite de 4 projets pour des vitraux au fusain et à l'encre de Chine sur papier montés en deux paravents de deux feuilles chacun
Un signé en bas à gauche Anto Carte et à droite Léon Rotta (?-1970), maitre peintre-verrier à Anderlecht
168 x 50 cm (à vue)
(petits accidents)

Vers 1933-35, une maison est construite à Uccle à la demande de Pierre Ansiau et décorée par Anto Carte. Deux doubles portes intérieures étaient ornées de vitraux dont voici les projets.

On y joint 3 projets dessinés représentant l'impost d'une des portes portant l'inscription Domus portam et cor magis, la porte de la demeure et une poignée
36,7 x 91 cm (le plus grand)

Lot 100 : 160000 €

Vente Horlogerie, Joaillerie, Bijoux de créateurs du 19-06-2023

CARTIER Paris
Broche Cartier en platine dans laquelle est suspendu un cristal d’émeraude colombienne vert transparent d’environ 75 carats, à quatre côtés, taillé en forme trapèze dont un côté en arc-de-cercle, le tout aux angles adoucis gravés sur les bords de chevrons entre deux lignes de croix convexes. L’émeraude mobile, gravée de motifs floraux particulièrement bien exécutés et de type moghol, est protégée par un entourage d’env. 3,20 ct. de diamants naturels taille old European et huit taille rose. L’ensemble est surmonté d’un diamant naturel taille old European d’env. 1,95 ct. (couleur H-I, pureté VVS, fluorescence bleue faible). Ajout postérieur d’une épingle en or blanc 18k (750 millièmes). Le bijou est accompagné du rapport d’identification de l’IGI Anvers, n° F4J00886, daté du 28 février 2008. Inscription : « Cartier Paris Déposé »
Dimensions de l’émeraude : env. 39,7 x 28,6 x 10,8 mm.
Dimensions de la broche : env. 5,5 x 5 cm.
Poids brut : 31,1 g.

Note de l’expert :
Le bijou qui vous est présenté ici est exceptionnel de par les matières employées et l’art joaillier qu’il représente. Une émeraude gravée de cette taille nécessite le geste sûr de celui qui prendra la responsabilité de lui donner forme et décor. Francesca Brickell Cartier, descendante de la lignée de la famille des grands joailliers, nous livre un des secrets pour une réussite complète de cet acte de grande précision. La Maison Cartier octroyait deux jours de congés à celui qui était désigné à cette tâche, pour lui permettre d’entreprendre son travail avec sérénité :
“The act of mounting large, fragile emeralds by fallible human hand was fraught with difficulties. The craftsman selected for the task had to apply exactly the right amount of pressure of each platinum claw that would hold the gemstones in place. Too much pressure and the emerald might well break; too little and any subsequent movement of the emerald might start a cleavage flaw. For such an intense task, Jacques (Cartier) would give the chosen craftsman two days off work before beginning the job to ensure he was totally relaxed. They couldn’t risk a trembling hand.”
Cartier Brickell F., The untold story of the family behind the jewelry empire : The Cartiers, New York, 2021, p. 293-294.

Si l’influence indienne est très présente dans la taille de cette émeraude, son origine est bien colombienne comme l’atteste le rapport de l’Institut Gemmologique International. Nous sommes ici face à un témoin de l’histoire du commerce des pierres qui a vu le jour au XVIe siècle. Plusieurs mines sont découvertes et exploitées par les Espagnols : Chivor en 1537, Muzo vers 1550 avec le travail de la mine de Tequendama à partir de 1594 et Coscuez en 1646. La couronne espagnole pousse à la productivité des mines car elle perçoit la dîme sur un cinquième des pierres qui parviendront du Nouveau Monde. C’est alors que les Portugais prennent en main le commerce international entre l’Europe et les comptoirs lointains notamment en Inde, comme celui de Goa ou encore de Diu. Les grandes émeraudes utilisées en Inde viennent effectivement depuis le XVIe siècle de Colombie et elles étaient le plus souvent taillées en table à six côtés ou respectant la forme du cristal d’origine pour en garder le meilleur poids. Celle du bijou que nous vous présentons ici n’y fait pas exception.

Jacques Cartier part en Inde en 1911 et en revient en 1912 pour les perles tout d’abord mais également pour les gemmes et les bijoux orientaux. Mais c’est surtout Louis, alors directeur artistique, qui est à la recherche de nouvelles influences par une érudition remarquable, en étudiant les matières, les formes et les volumes de ces productions lointaines. La Maison va réussir à moderniser les bijoux des grandes familles indiennes en utilisant leurs pierres historiques notamment dans des formes en platine et également importer des émeraudes gravées mogholes.
Cartier et les émeraudes gravées, une grande histoire et une audace importées en Europe qui vont marquer l’Histoire de la Haute Joaillerie du début du XXe siècle, quand bien des orfèvres étaient frileux dans les années 1920. Cette période voit quelques-unes des plus belles pièces sortir des ateliers parisiens, tel le bijou vendu par Millon Belgique, signé Cartier Paris.

Ecker H. et alii, ss dir., Cartier et les Arts de l’Islam, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 2021. Giuliani G. et alii, La route des émeraudes anciennes, dans Pour la science, 277, Paris, 2000. Rudoe J., Cartier, British Museum, Londres, 1997.

Lot 511 : 6500 €

Vente Vente 45 du 05-06-2016

Tillieux : Gil Jourdan, illustration à l'encre de Chine, à l'aquarelle et à la mine de plomb représentant le trio dans une scène humoristique. Rare composition dans laquelle on retrouve les personnages avec leurs tempéraments respectifs. Ce dessin a été réalisé pendant la conception de l'épisode "Le Chinois à deux roues". Au verso, illustration inédite à la mine de plomb représentant Crouton. Dédicacée et signée. Dimensions : 37 x 41.

Lot 173 : 6200 €

Vente Joaillerie et Horlogerie du 01-12-2021

G. JOSEPH, Paris
Très bel exemple de montre de carrosse en métal cuivreux du XIXe siècle. Boîtier peint en rouge et percé sur le fond avec entourage d'oeillets à plusieurs endroits. Cadran émail blanc, chiffres romains pour les heures et arabes toutes les cinq secondes (accidents à l'émail). Entourage en pierres d'imitation en verre, gravure et trois aiguilles. Forme ronde à charnière invisible. Mouvement par chaîne se terminant par une corde avec perle de corail. Gravure du mouvement Avance - Retarde. Remontage par clefs (absentes). Signée Joseph G. à Paris N° 293. Prévoir révision (oxydation). En l'état.
Diamètre : env. 11,5 cm. 
Poids brut : 1114 g. 

Lot 574 : 16000 €

Vente BANDES DESSINEES du 24-06-2018

Hermann : Bernard Prince, illustration à l'aquarelle pour la couverture originale de l'épisode "Menace sur le fleuve" publié aux Editions du Lombard en 2010. L'artiste nous entraîne ici dans son univers graphique dynamique à travers cette scène qui apporte, par son rendu, une ambiance lourde et un relief hors du commun. Dans cette composition se déroulant dans la jungle d'Amérique latine, l'omniprésence de l'humidité, de la chaleur et de la pluie crée un sentiment mystérieux et angoissant. Comme à l'accoutumée, les héros s'empêtrent dans les ennuis et nous garantissent un moment percutant. Le décor, la présence des héros et le travail abondant font de ce dessin une référence dans l'univers de cet artiste. Signée et datée 21 décembre 2009. Dimensions : 31 x 41.

Lot 145 : 6000 €

Vente Le Cabinet de curiosité de Calixte Veulemans & Collections Bruxelloises du 26-06-2019

Tête d'enfant ou adolescent à la chevelure ondulante
Marbre, anciennes marques du temps
Art Romain, IIè-IIIè siècle ap J.C.
H: 18,5 cm
Quelques éclats de surface

Provenances : Galerie Kugel, Paris. On y joint la facture d'achat de la galerie en date du 9 octobre 2006 décrivant l'objet
Ancienne collection Nicolas Landau.

Lot 341 : 22000 €

Vente BANDES DESSINEES du 16-06-2024

Tintin : *Le Crabe aux pinces d'or, édition originale couleur de 1944 (A22, dos rouge). Etat neuf.

Lot 260 : 5200 €

Vente Vente 23 du 04-03-2012

Lambil : DECOTOYS : Les Tuniques bleues, le camp (20801), édition luxe avec les éléments supplémentaires dont le prisonnier sudiste et son garde, soit complet de 240 pièces + des ajouts et doublons au total près de 300 pièces, 2000, n°/200 (prévus mais non atteint), B caisse bois C signés + 2 créations artisanales : le cimetière et le plateau peint 180 x 120 cm.

Lot 281 : 28000 €

Vente Vente 18 du 21-11-2010

Hergé : Tintin, coffret WWF complet des 10 lithographies: Tintin au pays des Soviets, Tintin en Amérique (C), Tintin au Congo, Le Trésor de Rackham le rouge (C), Le Temple du Soleil (C), On a marché sur la lune (C), L'Affaire Tournesol, Coke en stock (C), Tintin au Tibet (C) et Vol 714 pour Sydney. Réalisé en 1981, très bel ensemble non exposé, couleurs vives. Toutes signées. Rare série d'auteur numérotée sur 50 et agrémentée de 6 certificats numérotés et signés le 23 juin 1990 par G. Deschoenmaker, créateur du projet. Dimensions: 70 x 100. Etat neuf.

Lot 114 : 9500 €

Vente BIJOUX & PIERRES PRECIEUSES du 06-05-2019

JEAN DESPRÉS
Splendide bague en argent, or jaune 18k (750 millièmes) et galuchat dans les tons beige. Constituée d’un cercle en argent frappé et divisé en deux par un rectangle dans lequel est posé le galuchat. Une flamme en or jaune s’échappe du rectangle pour rejoindre le bord du cercle. Le tout repose sur un anneau large d’un centimètre. Ce bijou brille par son originalité. Poinçon du maître. 
Tour de doigt : 50/51
Poids brut : 22,3 g.

Lot 29 : 27000 €

Vente PRECIEUSES XII du 20-02-2017

Bijoux Bague en or blanc 750 (18cts) sertie d'un rubis 10 carats entouré de diamants taille navette et baguette.
Monture sertie de diamants taille navette.
Taille approximative du rubis : 1,5 x 1 cm
P (brut) total : 12,4 g 

Lot 451 : 6200 €

Vente BANDES DESSINEES du 21-03-2021

Franquin : Gaston, illustration à la mine de plomb, à l'encre de Chine et au crayon rouge sur papier dessin. L'artiste donne toute la mesure de son art à travers cette scène qui présente le héros et Longtarin. Les visages sont expressifs et font régner un vent d'humour. Cette composition est mise en valeur par un graphisme d'une grande finesse. Signée et datée 1991. Dimensions du dessin : 11,5 x 13,3. Dimensions du papier : 20,8 x 29,6.

Lot 75 : 100000 €

Vente BANDES DESSINEES du 08-12-2024

Hergé : NEUJEAN (1923 - 2018) : Le monument Tintin et Milou en pieds, sculpture en bronze selon la technique dite « à la cire perdue », 1976, n°HC 1/1, 186 cm (avec socle), cachet de la fonderie Pinella de Andreïs et Figli à Milan sur la tranche du socle, signée Neujean Nat.

En 1947, «Les Amitiés Belgo - Françaises» firent appel à Nat Neujean pour réaliser un buste d'André Malraux. Connaissant l'admiration de Malraux pour Tintin, l'Ambassade de France conseilla à Neujean de se rendre chez Hergé. C'est à partir de cette date que se nouera entre le sculpteur et Hergé une amitié réciproque. Vers 1951, Hergé et les Editions du Lombard eurent l'idée de commercialiser des figurines en vinyle des personnages de Tintin avec la société de jouets pour enfants MIRIM. Ils proposèrent à Nat Neujean de réaliser les modèles en plâtre. A partir de dessins qu'Hergé lui avait fournis et après de nombreuses entrevues, Nat Neujean modela la première sculpture de Tintin de 20 cm de haut. Le père de Tintin et Milou fut très surpris du résultat : il découvrait pour la première fois son héros en trois dimensions ! Peu de temps après, Hergé commanda à Nat Neujean un buste de Tintin de 40 cm de haut, taillé en pierre de France. Celui-ci trônera fièrement sur le bureau d'Hergé à partir de 1954. En 1958 toujours à la demande d'Hergé, Nat Neujean réalisa son portrait en bronze.
En 1975, à l'occasion du 30e anniversaire du Journal Tintin, Raymond Leblanc (Directeur des Éditions du Lombard) et Guy Dessicy (Publiart) ont l'idée de faire une surprise de taille à Hergé : une statue en pied de Tintin et Milou de plus d'un mètre quatre-vingt ! Et c'est tout naturellement que sa réalisation fut confiée à Nat Neujean. Un mois sera nécessaire à Neujean pour réaliser l'œuvre finale de 180 cm de haut. Quant à Milou l'entreprise fut plus complexe, le modèle (le chien d'Alain Baran, secrétaire particulier d'Hergé) ne se montra pas très docile, mais Neujean tenait à avoir un vrai chien en face de lui, afin de donner à Milou une touche plus personnelle. Le compagnon de Tintin sera placé à côté de lui, mais tournera le dos à son maître témoignant de sa propre existence et de son indépendance. Le monument fut inauguré le 29 septembre 1976, en présence d'Hergé et de Nat Neujean, au parc du Wolvendael à Uccle. Après plusieurs tentatives de vol et de dégradations, le monument fut placé en lieu sûr au Centre Culturel d'Uccle, où l'œuvre peut toujours être admirée aujourd'hui.
Nat NEUJEAN (de son vrai nom Nathanaël Neuman) est né à Anvers le 5 janvier 1923 et décédé à Bruxelles le 4 février 2018. À 14 ans, il occupe un atelier à Anvers où il s'initie à la sculpture. Il est accepté comme élève libre à l'Académie des Beaux-Arts de cette ville, durant les années 1939 à 1942. En 1942, les autorités allemandes exigent l'expulsion des étudiants belges d'origine juive des lieux d'enseignement. Nat Neujean quitte Anvers et réside à Bruxelles où il travaille tout en vivant dans la clandestinité. Il prend, sur les conseils d'un ami résistant, le nom de Neujean. Après la guerre, il s'établit à Paris pendant les années 1946 et 1947, puis retourne à Bruxelles où il s'installe définitivement. C'est de cette époque que datent ses premières commandes et ses premiers portraits, parmi lesquels ceux d'Hergé, André Malraux et Ben Gourion. Fortement éprouvé par les horreurs de la deuxième guerre mondiale, il commence les études préliminaires à «la Mémoire de la Déportation» à laquelle il consacrera une grande partie de son œuvre. Les victimes de l'Holocauste resteront omniprésentes dans son travail, offrant une image bouleversante de ces figures fantomatiques, destinées à la destruction totale. Une première exposition à New York en 1964 est suivie d'une rétrospective au Musée des Beaux-Arts de Boston et d'une invitation à enseigner comme professeur étranger à la Fine Art School de l'Université de Boston. Par la suite, les sculptures de Nat Neujean seront exposées tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle au travers les États-Unis, le Canada et l’Australie. La Belgique, les Pays-Bas, la France, l'Italie et l'Angleterre lui ont aussi consacré à de nombreuses reprises des expositions. Neujean est reconnu également comme portraitiste de personnalités tels que Paul Delvaux, Robert Schuman, Trammell Crow, Frank Stanton (Président de la Croix Rouge), Giacomo Manzu ou Henri Moore. Il est élu membre de l'Académie Royale de Belgique en 1972, et directeur de sa classe en 1978. Il est élu membre correspondant de l'Accademia Nazionale di San Luca di Roma en 1995. Nat Neujean travailla depuis 1955 exclusivement avec la Fonderie De Andreis à Milan.

 

Lot 107 : 6000 €

Vente Civilisations extra-occidentales du 27-11-2018

Haut de canne de cultivateur présentant sur la partie haute une jeune femme assise, les mains posées sur les cuisses. Le ventre et les seins agrémentés de scarifications évoquant un concept de fécondité et fertilité. Sa coiffe est agencée avec grâce et le visage arbore une expression déterminée accentuée par la bouche ouverte montrant symboliquement les dents
Bois, ancienne patine d'usage brune brillante et miel
Senoufo, République de Côte d'Ivoire
67 x 8 x 10 cm