Lot 110 : 6500 €

Vente Perles fines et de qualité, Horlogerie, Créateurs, Joaillerie du 28-05-2024
Mies DE WILDE (1932-2009)* - Belgique
Superbe bracelet large composé de trois formes circulaires en argent martelé aux bords finement recourbés. Signature du maître joaillier. Plusieurs de ses pièces en argent sont exposées au musée DIVA à Anvers.
Dimensions : 6,2 x 20 cm.
Poids brut : 88,9 g.
La fin des années 1950 voit Mies De Wilde comme un des grands designers de la joaillerie belge. En effet, lors de l'Exposition Universelle de 1958 en Belgique, il expose au pavillon de la Province d'Anvers. Sa formation est belge, d'abord à Anvers puis à Bruxelles à la fameuse Ecole St Luc. Il installe son atelier en périphérie de Bruxelles, à Grand-Bigard.
Lot 40 : 6200 €

Vente SIECLES CLASSIQUES ET NUMISMATIQUE du 27-06-2017
Ecole FRANÇAISE du XVII ème siècle Atelier d'Adam-François VAN DER MEULEN (1632 - 1690)
Louis XIV et son armée devant la ville de Béthune
Huile sur toile,
Lot 109 : 11200 €

Vente Collections belges & luxembourgeoises du 27-03-2022
Icône du Christ Pantocrator.
Tempera sur bois, dans un superbe oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné, le corps du Christ filigrané. Le dos gainé de velours.
Moscou, 1899-1908.
Orfèvre : Semyon GALKIN.
31 x 27 cm. Poids brut: 1600 g
Ce lot est décrit par M. Maxime Charron.
Lot 239 : 10000 €

Vente Collections & Successions de Belgique du 29-04-2019
Auguste MAMBOUR (1896-1968) & Georges CHAUDOIR (1890-1969)
Danseuses africaines
Tapisserie en laine
Signé en bas "A.Mambour pinxit" et "G.Chaudoir excudid 1937"
Cartouche BB à l'écusson des maitres tapissiers bruxellois en bas à droite (Bruxella in Brabantia)
198 x 95 cm
Réduction de chaine: env. 6 fils/cm
Cette tapisserie fut probablement présentée en 1937 à l'Exposition Universelle de Paris, au pavillon du Congo Belge.
Il s'agit d'une oeuvre à quatre mains: Chaudoir créé la tapisserie à partir d'un carton de Mambour démontrant aussi bien son trait caractéristique et un de ses sujets de prédilection, le monde colonial.
Une huile sur papier de l'artiste aux dimensions similaires présentant le même sujet où les femmes regardent vers la droite est passée en vente publique en février 2018. La transposition de cette épreuve en tapisserie entraine mécaniquement son "inversion".
Lot 158 : 8200 €

Vente Joaillerie et Horlogerie du 01-12-2021
BULGARI
Etui à cigarettes en or jaune 18k (750 millièmes) décoré d'un mouvement godronné à rayons concentriques sur l'extérieur de la boîte. L'intérieur est en or lisse avec "Bulgari" gravé sur un des bords, le poinçon du titrage du Caire en Egypte pour l'or 750 millièmes, le poinçon ibis du gouvernement égyptien (d'application tout le vingtième siècle) et le A de l'année 1950 (N étant la référence de l'année 1938). Le couvercle supérieur est orné de ce qui pourrait être un Statere de Philippe II de Macédoine. Bulgari avait l'habitude de monter des pièces de monnaies antiques authentiques. Au revers une tête laurée d'Apollon juvénile. Au revers, l'inscription en grec "Philippoy" et un aurige conduisant deux chevaux, sous les pattes avant, le signe du trident. La boîte ressemble fortement à un étui de 1939 conservé dans les archives de la "Vintage Collection" de la Maison.
Dimensions : 8 x 6 x 9,4 cm.
Poids brut : 124,5 g.
Bibliographie : TRIOSSI A., BVLGARI, 125 ans de magnificence italienne, Milan, 2010, p. 183 et p. 351.
Lot 484 : 300000 €

Vente Vente 41 du 28-06-2015
Hergé : Tintin et Milou, illustration à l'encre de Chine, au crayon bleu et rehauts de gouache blanche intitulée "Faux-pas" relative à l'épisode "Le Sceptre d'Ottokar" publiée en couverture du Petit Vingtième du 1er décembre 1938 et en page 344 du Chronologie d'une oeuvre tome 3 de Philippe Goddin aux Editions Moulinsart en 2002. Titre à la mine de plomb. On y joint un certificat d'authenticité du Studio Hergé. Dimensions : 22,5 x 22,5.
Le titre donné par Hergé à cette illustration ne figurera finalement pas sous l'image. Il l'intitulait Faux-pas, mais c’est bien sûr un faux « faux-pas » qui est représenté. En effet, la perte d'équilibre prêtée à Tintin à l'escale de Prague n’a qu'un but : s'assurer que la barbe du prétendu professeur Halambique (que le héros accompagne en Syldavie) est fausse. Raté ! elle est vraie. En revanche, l'avion qu'ils ont emprunté est un vrai Savoia-Marchetti S73 de la Sabena, qu'Hergé a extrait de sa riche documentation. Quant à l'image de la chute de Tintin, plus précisément, elle se base sur une photographie publiée dans Sabena-Revue en octobre 1936, qui montrait le Président de la Chambre belge des Représentants, Camille Huysmans, et son épouse, partant pour l'étranger via la ligne Nord Air Express.
Combinant en quelque sorte deux des vignettes publiées cette semaine-là, Hergé a recomposé l'image, comme il le fait généralement lorsqu'il extrait une scène du récit en cours pour la mettre en couverture de l'hebdomadaire. Le plan est plus large. On y voit tout à la fois Tintin au bout de son mouvement, le faux Halambique (car on saura plus tard que sa vraie barbe cachait effectivement quelque chose) hurlant de douleur, et Milou prêt à descendre de l'avion. On y voit aussi - ce qui n’est pas le cas dans le récit - une partie du fuselage de l'appareil, et notamment la fixation de l'aile sur celui-ci. Le tout détaillé grâce à la documentation du dessinateur. C'est grâce à elle qu'on voit mieux, aussi, l'escalier amovible à trois marches que le personnel a posé sur l'herbe. Car à l'époque la plupart des terrains d'aviation ne connaissent pas encore le tarmac. La crédibilité est assurée : Hergé a toujours parfaitement restitué son époque.
Format oblige, le trait est particulièrement soigné. Depuis son passage à Londres avec ses compagnons routiers de Saint-Boniface, en 1937, Hergé dispose d'une provision de plumes Gillot's qui lui permettent de mieux le moduler, tout en lui gardant sa précision. C’est ainsi que la fameuse « ligne claire » s'est trouvée, et qu'elle vit, définitivement. Ce dessin en est l'illustration. Les discrètes indications de mouvement (dans le dos de Tintin) et les signes d'émotion ou de douleur (les gouttes semées autour des visages) montrent que dans le même temps, le vocabulaire graphique d'Hergé est quasi abouti. Sa maîtrise technique également : le crayon bleu indique au photograveur les zones qu'il lui faudra tramer.
On peut, par ailleurs, considérer cette image comme un véritable hors-texte de l'épisode. Elles seront trente en tout, composées tout au long de la publication du récit, à pouvoir se revendiquer de ce statut. On aurait donc très bien pu retrouver ce Faux-pas au nombre des illustrations hors-texte qui viendront parer de leurs couleurs l'album en noir et blanc intitulé Le Sceptre d’Ottokar.
Philippe Goddin
Lot 17 : 20000 €

Vente Art Made in Belgium du 30-11-2021
Berlinde DE BRUYCKERE (1964)
Romeu 'my deer' VI, 2010
Assemblage (cire, résine époxy, ficelle)
92 x 30 x 14 cm
Provenance:
- Galerie Hauser and Wirth, Zürich
- Collection privée, USA
- Collection privée, Luxembourg
Exposition: Zurich, Galerie Hauser & Wirth, Berlinde De Bruyckere, 2010 (reproduit au catalogue p.125)
Bibliographie: C. Lamarche, Berlinde De Brucyckere, Milan 2012 (illustré en couleur sp)
Lot 100 : 160000 €

Vente Horlogerie, Joaillerie, Bijoux de créateurs du 19-06-2023
CARTIER Paris
Broche Cartier en platine dans laquelle est suspendu un cristal d’émeraude colombienne vert transparent d’environ 75 carats, à quatre côtés, taillé en forme trapèze dont un côté en arc-de-cercle, le tout aux angles adoucis gravés sur les bords de chevrons entre deux lignes de croix convexes. L’émeraude mobile, gravée de motifs floraux particulièrement bien exécutés et de type moghol, est protégée par un entourage d’env. 3,20 ct. de diamants naturels taille old European et huit taille rose. L’ensemble est surmonté d’un diamant naturel taille old European d’env. 1,95 ct. (couleur H-I, pureté VVS, fluorescence bleue faible). Ajout postérieur d’une épingle en or blanc 18k (750 millièmes). Le bijou est accompagné du rapport d’identification de l’IGI Anvers, n° F4J00886, daté du 28 février 2008. Inscription : « Cartier Paris Déposé »
Dimensions de l’émeraude : env. 39,7 x 28,6 x 10,8 mm.
Dimensions de la broche : env. 5,5 x 5 cm.
Poids brut : 31,1 g.
Note de l’expert :
Le bijou qui vous est présenté ici est exceptionnel de par les matières employées et l’art joaillier qu’il représente. Une émeraude gravée de cette taille nécessite le geste sûr de celui qui prendra la responsabilité de lui donner forme et décor. Francesca Brickell Cartier, descendante de la lignée de la famille des grands joailliers, nous livre un des secrets pour une réussite complète de cet acte de grande précision. La Maison Cartier octroyait deux jours de congés à celui qui était désigné à cette tâche, pour lui permettre d’entreprendre son travail avec sérénité :
“The act of mounting large, fragile emeralds by fallible human hand was fraught with difficulties. The craftsman selected for the task had to apply exactly the right amount of pressure of each platinum claw that would hold the gemstones in place. Too much pressure and the emerald might well break; too little and any subsequent movement of the emerald might start a cleavage flaw. For such an intense task, Jacques (Cartier) would give the chosen craftsman two days off work before beginning the job to ensure he was totally relaxed. They couldn’t risk a trembling hand.”
Cartier Brickell F., The untold story of the family behind the jewelry empire : The Cartiers, New York, 2021, p. 293-294.
Si l’influence indienne est très présente dans la taille de cette émeraude, son origine est bien colombienne comme l’atteste le rapport de l’Institut Gemmologique International. Nous sommes ici face à un témoin de l’histoire du commerce des pierres qui a vu le jour au XVIe siècle. Plusieurs mines sont découvertes et exploitées par les Espagnols : Chivor en 1537, Muzo vers 1550 avec le travail de la mine de Tequendama à partir de 1594 et Coscuez en 1646. La couronne espagnole pousse à la productivité des mines car elle perçoit la dîme sur un cinquième des pierres qui parviendront du Nouveau Monde. C’est alors que les Portugais prennent en main le commerce international entre l’Europe et les comptoirs lointains notamment en Inde, comme celui de Goa ou encore de Diu. Les grandes émeraudes utilisées en Inde viennent effectivement depuis le XVIe siècle de Colombie et elles étaient le plus souvent taillées en table à six côtés ou respectant la forme du cristal d’origine pour en garder le meilleur poids. Celle du bijou que nous vous présentons ici n’y fait pas exception.
Jacques Cartier part en Inde en 1911 et en revient en 1912 pour les perles tout d’abord mais également pour les gemmes et les bijoux orientaux. Mais c’est surtout Louis, alors directeur artistique, qui est à la recherche de nouvelles influences par une érudition remarquable, en étudiant les matières, les formes et les volumes de ces productions lointaines. La Maison va réussir à moderniser les bijoux des grandes familles indiennes en utilisant leurs pierres historiques notamment dans des formes en platine et également importer des émeraudes gravées mogholes.
Cartier et les émeraudes gravées, une grande histoire et une audace importées en Europe qui vont marquer l’Histoire de la Haute Joaillerie du début du XXe siècle, quand bien des orfèvres étaient frileux dans les années 1920. Cette période voit quelques-unes des plus belles pièces sortir des ateliers parisiens, tel le bijou vendu par Millon Belgique, signé Cartier Paris.
Ecker H. et alii, ss dir., Cartier et les Arts de l’Islam, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 2021. Giuliani G. et alii, La route des émeraudes anciennes, dans Pour la science, 277, Paris, 2000. Rudoe J., Cartier, British Museum, Londres, 1997.
Lot 173 : 25000 €

Vente 2e vente d'objets de collection du 27-09-2009
SERIGRAPHIE : Tintin, coffret WWF complet des 10 lithographies: Soviets, Amérique, Congo, Rackham, Temple du Soleil, Lune, Affaire Tournesol, Coke en stock, Tibet, Vol 714, 70x100, 1981, n°/200, très bel ensemble non exposé - couleurs vives, signées Hergé, RARE
Lot 263 : 11000 €

Vente BANDES DESSINÉES du 15-06-2025
Suske en Wiske : Op het eiland amoras, rare et superbe édition originale éditée en 1947 par NV Standaard Boekhandel. Très très bon état.
Les plats sont restés très frais, ouvrage mythique et très convoité, demeuré en excellent état de conservation.
A cette époque, Willy Vandersteen n’est pas encore bridé par Hergé qui tentera vainement de lui imposer un style plus policé, moins délirant…
Dans son style graphique inimitable, il mêle ici aventure, humour et critique sociale tout en laissant libre cours à une imagination totalement fantasque et poétique.
Le visuel de couverture de cette toute première aventure de Suske en Wiske représente à elle seule l’un des chefs-d’œuvre de la production de celui qu’on surnommera le "Bruegel de la bande dessinée". Cette magnifique illustration, version "Les Mille et Une Nuits" vue de Flandre, démontre que Vandersteen est déjà au sommet de son art.
Lot 511 : 6500 €

Vente Vente 45 du 05-06-2016
Tillieux : Gil Jourdan, illustration à l'encre de Chine, à l'aquarelle et à la mine de plomb représentant le trio dans une scène humoristique. Rare composition dans laquelle on retrouve les personnages avec leurs tempéraments respectifs. Ce dessin a été réalisé pendant la conception de l'épisode "Le Chinois à deux roues". Au verso, illustration inédite à la mine de plomb représentant Crouton. Dédicacée et signée. Dimensions : 37 x 41.
Lot 574 : 16000 €

Vente BANDES DESSINEES du 24-06-2018
Hermann : Bernard Prince, illustration à l'aquarelle pour la couverture originale de l'épisode "Menace sur le fleuve" publié aux Editions du Lombard en 2010. L'artiste nous entraîne ici dans son univers graphique dynamique à travers cette scène qui apporte, par son rendu, une ambiance lourde et un relief hors du commun. Dans cette composition se déroulant dans la jungle d'Amérique latine, l'omniprésence de l'humidité, de la chaleur et de la pluie crée un sentiment mystérieux et angoissant. Comme à l'accoutumée, les héros s'empêtrent dans les ennuis et nous garantissent un moment percutant. Le décor, la présence des héros et le travail abondant font de ce dessin une référence dans l'univers de cet artiste. Signée et datée 21 décembre 2009. Dimensions : 31 x 41.
Lot 254 : 20000 €

Vente Vente 22 du 27-11-2011
Hergé : Tintin, ensemble des 10 lithographies WWF réalisées en 1981 : Tintin au pays des Soviets, Tintin en Amérique, Tintin au Congo, Le Trésor de Rackham le rouge, Le Temple du soleil, On a marché sur la lune, L'Affaire Tournesol, Coke en stock, Tintin au Tibet et Vol 714 pour Sydney. Toutes signées. Rare série d'auteur numérotée sur 50. 5 lithographies encadrées. Dimensions : 70 x 100. Etat neuf.
Lot 75 : 100000 €

Vente BANDES DESSINEES du 08-12-2024
Hergé : NEUJEAN (1923 - 2018) : Le monument Tintin et Milou en pieds, sculpture en bronze selon la technique dite « à la cire perdue », 1976, n°HC 1/1, 186 cm (avec socle), cachet de la fonderie Pinella de Andreïs et Figli à Milan sur la tranche du socle, signée Neujean Nat.
En 1947, «Les Amitiés Belgo - Françaises» firent appel à Nat Neujean pour réaliser un buste d'André Malraux. Connaissant l'admiration de Malraux pour Tintin, l'Ambassade de France conseilla à Neujean de se rendre chez Hergé. C'est à partir de cette date que se nouera entre le sculpteur et Hergé une amitié réciproque. Vers 1951, Hergé et les Editions du Lombard eurent l'idée de commercialiser des figurines en vinyle des personnages de Tintin avec la société de jouets pour enfants MIRIM. Ils proposèrent à Nat Neujean de réaliser les modèles en plâtre. A partir de dessins qu'Hergé lui avait fournis et après de nombreuses entrevues, Nat Neujean modela la première sculpture de Tintin de 20 cm de haut. Le père de Tintin et Milou fut très surpris du résultat : il découvrait pour la première fois son héros en trois dimensions ! Peu de temps après, Hergé commanda à Nat Neujean un buste de Tintin de 40 cm de haut, taillé en pierre de France. Celui-ci trônera fièrement sur le bureau d'Hergé à partir de 1954. En 1958 toujours à la demande d'Hergé, Nat Neujean réalisa son portrait en bronze.
En 1975, à l'occasion du 30e anniversaire du Journal Tintin, Raymond Leblanc (Directeur des Éditions du Lombard) et Guy Dessicy (Publiart) ont l'idée de faire une surprise de taille à Hergé : une statue en pied de Tintin et Milou de plus d'un mètre quatre-vingt ! Et c'est tout naturellement que sa réalisation fut confiée à Nat Neujean. Un mois sera nécessaire à Neujean pour réaliser l'œuvre finale de 180 cm de haut. Quant à Milou l'entreprise fut plus complexe, le modèle (le chien d'Alain Baran, secrétaire particulier d'Hergé) ne se montra pas très docile, mais Neujean tenait à avoir un vrai chien en face de lui, afin de donner à Milou une touche plus personnelle. Le compagnon de Tintin sera placé à côté de lui, mais tournera le dos à son maître témoignant de sa propre existence et de son indépendance. Le monument fut inauguré le 29 septembre 1976, en présence d'Hergé et de Nat Neujean, au parc du Wolvendael à Uccle. Après plusieurs tentatives de vol et de dégradations, le monument fut placé en lieu sûr au Centre Culturel d'Uccle, où l'œuvre peut toujours être admirée aujourd'hui.
Nat NEUJEAN (de son vrai nom Nathanaël Neuman) est né à Anvers le 5 janvier 1923 et décédé à Bruxelles le 4 février 2018. À 14 ans, il occupe un atelier à Anvers où il s'initie à la sculpture. Il est accepté comme élève libre à l'Académie des Beaux-Arts de cette ville, durant les années 1939 à 1942. En 1942, les autorités allemandes exigent l'expulsion des étudiants belges d'origine juive des lieux d'enseignement. Nat Neujean quitte Anvers et réside à Bruxelles où il travaille tout en vivant dans la clandestinité. Il prend, sur les conseils d'un ami résistant, le nom de Neujean. Après la guerre, il s'établit à Paris pendant les années 1946 et 1947, puis retourne à Bruxelles où il s'installe définitivement. C'est de cette époque que datent ses premières commandes et ses premiers portraits, parmi lesquels ceux d'Hergé, André Malraux et Ben Gourion. Fortement éprouvé par les horreurs de la deuxième guerre mondiale, il commence les études préliminaires à «la Mémoire de la Déportation» à laquelle il consacrera une grande partie de son œuvre. Les victimes de l'Holocauste resteront omniprésentes dans son travail, offrant une image bouleversante de ces figures fantomatiques, destinées à la destruction totale. Une première exposition à New York en 1964 est suivie d'une rétrospective au Musée des Beaux-Arts de Boston et d'une invitation à enseigner comme professeur étranger à la Fine Art School de l'Université de Boston. Par la suite, les sculptures de Nat Neujean seront exposées tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle au travers les États-Unis, le Canada et l’Australie. La Belgique, les Pays-Bas, la France, l'Italie et l'Angleterre lui ont aussi consacré à de nombreuses reprises des expositions. Neujean est reconnu également comme portraitiste de personnalités tels que Paul Delvaux, Robert Schuman, Trammell Crow, Frank Stanton (Président de la Croix Rouge), Giacomo Manzu ou Henri Moore. Il est élu membre de l'Académie Royale de Belgique en 1972, et directeur de sa classe en 1978. Il est élu membre correspondant de l'Accademia Nazionale di San Luca di Roma en 1995. Nat Neujean travailla depuis 1955 exclusivement avec la Fonderie De Andreis à Milan.
Lot 32 : 34000 €

Vente 50 Bijoux et leur histoire du 08-10-2024
PERLES FINES
Clips d'oreilles en or blanc 18k (750 millièmes) et argent orné de diamants tailles anciennes (old mine, old European, Mazarin, Peruzzi, éclats de diamants facettés) retenant deux perles fines en forme de poire. Présence de petites fissures sur les perles. Provenance d'une famille noble de Belgique. Rapport d'analyse gemmologique nr. 412494 du LFG du 20/09/24 indiquant que les perles d'eau de mer en forme de goutte sont fines, sans indication de traitement. Couleur blanc crème et lustre bon.
Dimensions des perles :
env. 15,3 x 10,5- 10,7 mm.
env. 15,2 x 10,5- 10,5 mm.
Hauteur : 4,4 cm.
Poids brut : 8,8 g.
Qui ne connaît pas la jeune-fille à la perle de Vermeer ? On voit une jeune femme poser pour le peintre et illuminée par une perle naturelle en poire qui capte la lumière. Il faut savoir que les perles en forme de poire de grande taille (de plus d'un centimètre) sont rares surtout dans les perles fines d'eau de mer, qui ont grandi sans aucune intervention humaine. Si la perle ronde, parfaitement ronde et lisse au regard, est la perle de référence qui coûte le plus cher, la perle en forme de poire peut atteindre voire dépasser le prix de la perle ronde car il est très compliqué de faire un appairage. Il faut parfois des années pour trouver deux perles fines en forme de goutte, de la même couleur, à la forme très proche et de dimension équivalente. Quand les perles sont fines, on les appelle une Union d'Excellence !