Lot 136 : 35000 €

Vente Collections belges et luxembourgeoises du 19-12-2021
Rare et importante icône du bienheureux et grand martyr Nikita (Nicétas le Goth).
Tempera sur bois
Au centre une représentation en pied, entouré de 16 scènes de sa vie en cantons.
Restaurations et usures, légers manques. Les légendes ajoutées postérieurement.
Russie, école de Novgorod, XVIIe siècle
90,5 x 75,5 cm
Provenance:
- Collection Otto-O'Méara et son épouse née Moselli
- Leur vente, Galerie Georges Giroux, Bruxelles, 15-16-17 octobre 1928, lot 304 (reproduite au catalogue sous le n°94)
- Collection privée, Belgique
Provenant de l’importante collection d’icônes d’Otto-O’Méara, une des deux seules qui existaient en dehors de la Russie, l’exportation en étant à l’époque interdite vers l’Occident, cette œuvre faisait partie de la série des pièces exceptionnelles de l’école de Novgorod.
Historique:
Nicétas le Goth est un chrétien martyr mort en Roumanie en l'an 372, reconnu saint et vénéré par les catholiques et les orthodoxes. Goth d'origine, Nicétas naquit et vécut sur les bords du Danube. Il reçut le baptême de l'évêque Théophile qui participa au premier concile de Nicée (d'où sans doute son nom de baptême). Avec l'évêque goth d'origine grecque Ulfila, il évangélisa ses compatriotes goths qui étaient en majorité disciples de l'arianisme.
Soldat, Nicétas combattit contre les troupes restées païennes d'Athanaric. Lorsque ce dernier exerça son pouvoir parmi les tribus de la région, il appliqua une persécution systématique contre les chrétiens. Nicétas fut condamné en 372 au bûcher, mais son corps ne brûla pas complètement. Ses restes furent recueillis par un autre ami soldat goth de religion chrétienne, Marian (Marianus), qui apporta par la suite son corps préservé du feu à Mopsueste en Cilicie, où on lui bâtit une église et où de nombreux miracles s’accomplirent (légende marquée en bas de l'icône). Une partie de ses reliques furent données ensuite à des églises de Constantinople, puis de là au monastère de Vissoki Detchani (Serbie).
Il est patron de la ville de Melendugno en Italie, où l'abbaye du XIIe siècle conserve une relique. Plusieurs églises et monastères de Russie lui sont dédiés, comme le monastère Nikitsky de Pereslavl-Zalesski, le monastère Nikitsky détruit dans les années 1930 à Moscou, etc. Sa fête est le 15 septembre du calendrier grégorien pour les Latins et le 15 septembre du calendrier julien (soit le 28 septembre pour le calendrier grégorien) pour les Orientaux des Églises orthodoxes. La variante russe de son nom, Nikita, est courante dans les pays russophones.
Ce lot est décrit par Maxime Charron, Paris.
Lot 271 : 6600 €

Vente BANDES DESSINEES du 23-04-2023
Franquin : Les Idées noires 1 en édition originale de 1981 agrémenté d'une illustration à l'encre de Chine représentant un homme happé par la nature. Cette composition met en évidence le personnage par un graphisme d'une grande finesse à l'humour ravageur. Ce dessin au trait nerveux et fouillé est réalisé au Rotring. Signée, dédicacée et datée 1982. Dimensions du dessin (avec le texte) : 19 x 12,5. Très bon état (dos insolé).
Lot 341 : 22000 €

Vente BANDES DESSINEES du 16-06-2024
Tintin : *Le Crabe aux pinces d'or, édition originale couleur de 1944 (A22, dos rouge). Etat neuf.
Lot 75 : 100000 €

Vente BANDES DESSINEES du 08-12-2024
Hergé : NEUJEAN (1923 - 2018) : Le monument Tintin et Milou en pieds, sculpture en bronze selon la technique dite « à la cire perdue », 1976, n°HC 1/1, 186 cm (avec socle), cachet de la fonderie Pinella de Andreïs et Figli à Milan sur la tranche du socle, signée Neujean Nat.
En 1947, «Les Amitiés Belgo - Françaises» firent appel à Nat Neujean pour réaliser un buste d'André Malraux. Connaissant l'admiration de Malraux pour Tintin, l'Ambassade de France conseilla à Neujean de se rendre chez Hergé. C'est à partir de cette date que se nouera entre le sculpteur et Hergé une amitié réciproque. Vers 1951, Hergé et les Editions du Lombard eurent l'idée de commercialiser des figurines en vinyle des personnages de Tintin avec la société de jouets pour enfants MIRIM. Ils proposèrent à Nat Neujean de réaliser les modèles en plâtre. A partir de dessins qu'Hergé lui avait fournis et après de nombreuses entrevues, Nat Neujean modela la première sculpture de Tintin de 20 cm de haut. Le père de Tintin et Milou fut très surpris du résultat : il découvrait pour la première fois son héros en trois dimensions ! Peu de temps après, Hergé commanda à Nat Neujean un buste de Tintin de 40 cm de haut, taillé en pierre de France. Celui-ci trônera fièrement sur le bureau d'Hergé à partir de 1954. En 1958 toujours à la demande d'Hergé, Nat Neujean réalisa son portrait en bronze.
En 1975, à l'occasion du 30e anniversaire du Journal Tintin, Raymond Leblanc (Directeur des Éditions du Lombard) et Guy Dessicy (Publiart) ont l'idée de faire une surprise de taille à Hergé : une statue en pied de Tintin et Milou de plus d'un mètre quatre-vingt ! Et c'est tout naturellement que sa réalisation fut confiée à Nat Neujean. Un mois sera nécessaire à Neujean pour réaliser l'œuvre finale de 180 cm de haut. Quant à Milou l'entreprise fut plus complexe, le modèle (le chien d'Alain Baran, secrétaire particulier d'Hergé) ne se montra pas très docile, mais Neujean tenait à avoir un vrai chien en face de lui, afin de donner à Milou une touche plus personnelle. Le compagnon de Tintin sera placé à côté de lui, mais tournera le dos à son maître témoignant de sa propre existence et de son indépendance. Le monument fut inauguré le 29 septembre 1976, en présence d'Hergé et de Nat Neujean, au parc du Wolvendael à Uccle. Après plusieurs tentatives de vol et de dégradations, le monument fut placé en lieu sûr au Centre Culturel d'Uccle, où l'œuvre peut toujours être admirée aujourd'hui.
Nat NEUJEAN (de son vrai nom Nathanaël Neuman) est né à Anvers le 5 janvier 1923 et décédé à Bruxelles le 4 février 2018. À 14 ans, il occupe un atelier à Anvers où il s'initie à la sculpture. Il est accepté comme élève libre à l'Académie des Beaux-Arts de cette ville, durant les années 1939 à 1942. En 1942, les autorités allemandes exigent l'expulsion des étudiants belges d'origine juive des lieux d'enseignement. Nat Neujean quitte Anvers et réside à Bruxelles où il travaille tout en vivant dans la clandestinité. Il prend, sur les conseils d'un ami résistant, le nom de Neujean. Après la guerre, il s'établit à Paris pendant les années 1946 et 1947, puis retourne à Bruxelles où il s'installe définitivement. C'est de cette époque que datent ses premières commandes et ses premiers portraits, parmi lesquels ceux d'Hergé, André Malraux et Ben Gourion. Fortement éprouvé par les horreurs de la deuxième guerre mondiale, il commence les études préliminaires à «la Mémoire de la Déportation» à laquelle il consacrera une grande partie de son œuvre. Les victimes de l'Holocauste resteront omniprésentes dans son travail, offrant une image bouleversante de ces figures fantomatiques, destinées à la destruction totale. Une première exposition à New York en 1964 est suivie d'une rétrospective au Musée des Beaux-Arts de Boston et d'une invitation à enseigner comme professeur étranger à la Fine Art School de l'Université de Boston. Par la suite, les sculptures de Nat Neujean seront exposées tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle au travers les États-Unis, le Canada et l’Australie. La Belgique, les Pays-Bas, la France, l'Italie et l'Angleterre lui ont aussi consacré à de nombreuses reprises des expositions. Neujean est reconnu également comme portraitiste de personnalités tels que Paul Delvaux, Robert Schuman, Trammell Crow, Frank Stanton (Président de la Croix Rouge), Giacomo Manzu ou Henri Moore. Il est élu membre de l'Académie Royale de Belgique en 1972, et directeur de sa classe en 1978. Il est élu membre correspondant de l'Accademia Nazionale di San Luca di Roma en 1995. Nat Neujean travailla depuis 1955 exclusivement avec la Fonderie De Andreis à Milan.
Lot 281 : 28000 €

Vente Vente 18 du 21-11-2010
Hergé : Tintin, coffret WWF complet des 10 lithographies: Tintin au pays des Soviets, Tintin en Amérique (C), Tintin au Congo, Le Trésor de Rackham le rouge (C), Le Temple du Soleil (C), On a marché sur la lune (C), L'Affaire Tournesol, Coke en stock (C), Tintin au Tibet (C) et Vol 714 pour Sydney. Réalisé en 1981, très bel ensemble non exposé, couleurs vives. Toutes signées. Rare série d'auteur numérotée sur 50 et agrémentée de 6 certificats numérotés et signés le 23 juin 1990 par G. Deschoenmaker, créateur du projet. Dimensions: 70 x 100. Etat neuf.
Lot 100 : 160000 €

Vente Horlogerie, Joaillerie, Bijoux de créateurs du 19-06-2023
CARTIER Paris
Broche Cartier en platine dans laquelle est suspendu un cristal d’émeraude colombienne vert transparent d’environ 75 carats, à quatre côtés, taillé en forme trapèze dont un côté en arc-de-cercle, le tout aux angles adoucis gravés sur les bords de chevrons entre deux lignes de croix convexes. L’émeraude mobile, gravée de motifs floraux particulièrement bien exécutés et de type moghol, est protégée par un entourage d’env. 3,20 ct. de diamants naturels taille old European et huit taille rose. L’ensemble est surmonté d’un diamant naturel taille old European d’env. 1,95 ct. (couleur H-I, pureté VVS, fluorescence bleue faible). Ajout postérieur d’une épingle en or blanc 18k (750 millièmes). Le bijou est accompagné du rapport d’identification de l’IGI Anvers, n° F4J00886, daté du 28 février 2008. Inscription : « Cartier Paris Déposé »
Dimensions de l’émeraude : env. 39,7 x 28,6 x 10,8 mm.
Dimensions de la broche : env. 5,5 x 5 cm.
Poids brut : 31,1 g.
Note de l’expert :
Le bijou qui vous est présenté ici est exceptionnel de par les matières employées et l’art joaillier qu’il représente. Une émeraude gravée de cette taille nécessite le geste sûr de celui qui prendra la responsabilité de lui donner forme et décor. Francesca Brickell Cartier, descendante de la lignée de la famille des grands joailliers, nous livre un des secrets pour une réussite complète de cet acte de grande précision. La Maison Cartier octroyait deux jours de congés à celui qui était désigné à cette tâche, pour lui permettre d’entreprendre son travail avec sérénité :
“The act of mounting large, fragile emeralds by fallible human hand was fraught with difficulties. The craftsman selected for the task had to apply exactly the right amount of pressure of each platinum claw that would hold the gemstones in place. Too much pressure and the emerald might well break; too little and any subsequent movement of the emerald might start a cleavage flaw. For such an intense task, Jacques (Cartier) would give the chosen craftsman two days off work before beginning the job to ensure he was totally relaxed. They couldn’t risk a trembling hand.”
Cartier Brickell F., The untold story of the family behind the jewelry empire : The Cartiers, New York, 2021, p. 293-294.
Si l’influence indienne est très présente dans la taille de cette émeraude, son origine est bien colombienne comme l’atteste le rapport de l’Institut Gemmologique International. Nous sommes ici face à un témoin de l’histoire du commerce des pierres qui a vu le jour au XVIe siècle. Plusieurs mines sont découvertes et exploitées par les Espagnols : Chivor en 1537, Muzo vers 1550 avec le travail de la mine de Tequendama à partir de 1594 et Coscuez en 1646. La couronne espagnole pousse à la productivité des mines car elle perçoit la dîme sur un cinquième des pierres qui parviendront du Nouveau Monde. C’est alors que les Portugais prennent en main le commerce international entre l’Europe et les comptoirs lointains notamment en Inde, comme celui de Goa ou encore de Diu. Les grandes émeraudes utilisées en Inde viennent effectivement depuis le XVIe siècle de Colombie et elles étaient le plus souvent taillées en table à six côtés ou respectant la forme du cristal d’origine pour en garder le meilleur poids. Celle du bijou que nous vous présentons ici n’y fait pas exception.
Jacques Cartier part en Inde en 1911 et en revient en 1912 pour les perles tout d’abord mais également pour les gemmes et les bijoux orientaux. Mais c’est surtout Louis, alors directeur artistique, qui est à la recherche de nouvelles influences par une érudition remarquable, en étudiant les matières, les formes et les volumes de ces productions lointaines. La Maison va réussir à moderniser les bijoux des grandes familles indiennes en utilisant leurs pierres historiques notamment dans des formes en platine et également importer des émeraudes gravées mogholes.
Cartier et les émeraudes gravées, une grande histoire et une audace importées en Europe qui vont marquer l’Histoire de la Haute Joaillerie du début du XXe siècle, quand bien des orfèvres étaient frileux dans les années 1920. Cette période voit quelques-unes des plus belles pièces sortir des ateliers parisiens, tel le bijou vendu par Millon Belgique, signé Cartier Paris.
Ecker H. et alii, ss dir., Cartier et les Arts de l’Islam, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 2021. Giuliani G. et alii, La route des émeraudes anciennes, dans Pour la science, 277, Paris, 2000. Rudoe J., Cartier, British Museum, Londres, 1997.
Lot 165 : 5200 €

Vente BANDES DESSINEES du 11-12-2022
Hergé : Tintin, plaque émaillée "Série lune" : La fusée en approche de la lune (Nous attendons vos instructions) n°654/1.000, L'Emaillerie belge, 1985. Tirage spécial Centre Wallonie-Bruxelles à Paris dans sa boîte d'origine. Dimensions : 29 x 29.
Lot 295 : 6000 €

Vente BANDES DESSINEES du 08-12-2024
Dany : Olivier Rameau, illustration à l'encre de Chine, à l'aquarelle et à la gouache pour la couverture de l'épisode "Le Miroir à trois faces" publié aux Editions du Lombard en 1976. Composition lumineuse aux traits fins qui traduit bien l'univers fantastique du pays de Rêverose. On ne retrouve pas Olivier trois fois mais cinq fois sur ce dessin où il est accompagné de Colombe, Monsieur Pertinent et de la chauve-souris Courandaire. Signée. (Traces de papier collant et bande de papier contrecollé sur le côté gauche). Dimensions : 35,5 x 48.
Lot 122 : 36000 €

Vente PRECIEUSES XIV du 16-11-2017
WOLFERS Philippe (1858 - 1929) Rare broche-pendentif en or jaune 750 millièmes et argent figurant un cygne blanc aux ailes déployées. Son plumage est en émail plique-à-jour blanc, le corps en opale (elle est brisée à deux endroits). L'aigrette semble avoir été rapportée vers 1950 et est surmontée à chacune de ses extrémité par trois diamants circulaires taille brillant dont un plus important au centre (1,70-1,80 cts).
Le pourtour des ailes et du croissant de lune est orné de petits diamants taille ancienne. Le croissant de lune semble être un ajout postérieur.
L'attache de la broche est postérieure et d'un or différent.
Au dos, initiales PW pour Philippe Wolfers et inscription "Ex. unique".
8 x 4,5 cm.
P (brut) total: 30,8 g.
Quelques sauts d'émail.
Provenance: Marie-Laure Brunard par descendance.
Lot 49 : 6200 €

Vente Vente 35 du 27-04-2014
Blake et Mortimer : La Marque jaune, édition originale belge de 1956 (avec point Tintin). Album exceptionnel. Etat neuf.
Lot 111 : 5800 €

Vente Art Made in Belgium du 30-11-2021
Luc PEIRE (1916-1994)
Composition, 1955
Encre et gouache sur papier collé sur un support papier
Signé et daté en bas à droite : "Peire, 55"
Dédicacé, contresigné, et daté au dos : "à Charles Bernard, ami des peintres, avec toute ma considération, Peire, 15-XII-1955"
27 x 35 cm pour le dessin; 35 x 40 cm support compris
Provenance: album amicorum remis à Charles Bernard en décembre 1955 par le Conseil National Belge des Arts Plastiques, à l'occasion de ses 80 ans.
Lot 294 : 44000 €

Vente Vente 35 du 27-04-2014
Franquin : Gaston, planche-gag n°906 à l’encre de Chine publiée dans le journal Spirou n°2652 du 8 février 1989. Cette composition de l’anti-héros est l’une des dernières de l’artiste. On y retrouve l’esprit inventif de Gaston qui n’accouche que de catastrophes à travers ses jeux et démontre que, définitivement, il n’est pas fait pour la vie de bureau au sein des Editions Dupuis. On le voit ici aux prises avec l’irascible Prunelle pour qui ce combat naval est sans doute une péripétie de plus au sein de la rédaction et s’en amuse même. La planche fourmille de détails caractéristiques de son univers. Le courrier déborde sur le bureau, Lebrac y fait une apparition furtive dans la première case, la porte de sa Fiat 509 traine nonchalamment au détour de la deuxième case et le logo de son employeur trône sur la façade de l’immeuble en case 7. Gaston, présent à six reprises, est fidèle à lui-même et participe à cette situation en usant de sa gestuelle typique. L’intérêt de cette planche est également marqué par la confrontation entre cet univers et celui des "Idées noires". Punaisés sur les murs, deux petits monstres s'affichent en case 4 et 8. Ces dessins traduisent le plaisir simple de faire des grimaces et d’égayer le quotidien. Evoquant la minutie de Gustave Doré, l’artiste nous fait découvrir en case 7 sa vision de la ville à travers une foison de hachures. Noire, peuplée de grues et d’immeubles, elle n’est pas s’en rappeler le décor de certains gags de cette série monochrome. Le duo "Tome et Janry" a eu le privilège de scénariser cette planche alors que se concevait le Spirou et Fantasio "La Vallée des bannis". Sans doute l’artiste aura-t-il été séduit par le talent et humour ravageur de ce duo. Véritable marque de fabrique, la signature animée en bas de page constitue un ultime clin d’oeil plein d’humour de cet épisode. Signée. Dimensions : 36,3 x 46,6.
Lot 74 : 30000 €

Vente SIECLES CLASSIQUES ET NUMISMATIQUE du 27-06-2017
- Pendule au chasseur amérindien
Elle représente un chasseur amérindien en bronze à patine brune vêtu d'un pagne, armé d'un arc et coiffé de grandes plumes, il est assis sur une nef en bronze. La partie inférieure de la pendule est décorée d'un bas relief en bronze doré figurant des enfants indigènes négociant des denrées,
Bronze ciselé et doré,
Signée sur l'émail "ROCQUET à Paris",
Un éclat à l'émail,
H: 55 cm ; L: 42 cm ; P: 15 cm.
A la suite de la "pendule à la négresse enturbannée" livrée pour Marie-Antoinette à Versailles en 1784, et de la littérature des Lumières autour de la découverte du Nouveau Monde, la mode des "pendules au nègre" s'est développée à la fin du XVIII ème et au début du XIX ème siècle. Notre pendule est un parfait exemple de ce goût raffiné pour l'exotisme, par son iconographie et la qualité de sa ciselure.
Des exemples similaires sont repris dans E. Nieheuser, op cit. p. 159 (Musée François Duesberg, Mons) et Tardy, La pendule française, Tome II, Paris, 1981, p. 244.
Lot 21 : 18500 €

Vente PRECIEUSES XIII du 22-05-2017
Argenterie, Orfèvrerie Service à vodka en vermeil composé d'un flacon à panse plate et col en colonne, 6 charkas et un plateau rond.
L'ensemble à décor végétal en émail cloisonné polychrome.
Par Astreyden, Moscou 1896 (825°/°°).
P (brut) : 2884 g.
H. flacon : 38 cm, D. plateau : 31 cm.
Lot 173 : 25000 €

Vente 2e vente d'objets de collection du 27-09-2009
SERIGRAPHIE : Tintin, coffret WWF complet des 10 lithographies: Soviets, Amérique, Congo, Rackham, Temple du Soleil, Lune, Affaire Tournesol, Coke en stock, Tibet, Vol 714, 70x100, 1981, n°/200, très bel ensemble non exposé - couleurs vives, signées Hergé, RARE